DVD. JOHN FORD : LA PRISONNIERE DU DESERT.(The Searchers) 1956

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Aux Etats-Unis, en 1989, la Bibliothèque du Congrès, a inclus LA PRISONNIERE DU DESERT, parmi les vingt cinq films classés en tant que monuments américains à protéger. Considéré par de nombreux spécialistes comme le plus grand western de tous les temps,

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LA PRISONNIERE DU DESERT représente un virage dans l’œuvre du cinéaste JOHN FORD. C’est en effet la première fois que le personnage central du film, incarné par

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JOHN WAYNE est un héros pessimiste, solitaire, ce qui va à l’encontre de ses rôles dans les films précédents. JOHN FORD fait de ce film, un remarquable  plaidoyer contre le racisme, contre la différence, et pour la liberté. Le titre original THE SEARCHERS (Les Chercheurs)

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  correspond bien  aux caractères, aux tempéraments têtus et obsessionnels des deux personnages incarnés par WAYNE et JEFFREY HUNTER, qui passeront cinq années à traquer les Comanches pour retrouver la petite Debbie.

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A l’instar des Raisins De La Colère, où les paysans abandonnent leurs terres faute de travail, les Indiens délestés de leurs territoire sont condamnés à errer sans fin dans le désert.

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« Texas, 1868 : Ethan Edwards revient au pays après avoir combattu dans les rangs sudistes. Une bande de Comanches attaque la ferme de son frère et de sa belle-soeur, Martha, et massacre la famille, en emmenant les deux filles : Lucy et la petite Debbie. Ethan, accompagné de Martin Pawley, recueilli et élevé par la famille Edwards partent à la recherche des filles. La traque se déroule cinq ans durant. »

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Le scénario du film, signé Frank S.Nugent, tiré du roman d’Alan Le May se base sur une histoire vraie d’enlèvement, au Texas, d’une petite fille par une bande d’Indiens. Une grande partie des scènes se situent à Monument Valley dans l’Arizona, devant des paysages typiques et grandioses de l’ouest américain.

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LA PRISONNIERE DU DESERT fait parti de ces films que l’on peut voir et revoir avec le même plaisir, et en y trouvant à chaque vision un sentiment nouveau. Le film s’ouvre et se termine sur un plan quasiment identique, mais à l’envers : une porte qui s’ouvre au début du

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film et nous fait découvrir les paysages désolés et l’arrivée de WAYNE et une porte qui se ferme, toujours sur ces même paysages, même si la maison est différente de celle du début, et la silhouette de WAYNE qui à  ne franchit pas l’entrée, mais s’éloigne tel un vieux loup solitaire, à la recherche de lui même, sans plus de famille. La boucle est bouclée.

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Si, ce qui serait tout de même étonnant, vous ne connaissez pas ce merveilleux film, humain, poignant, western splendide, aux décors somptueux, jetez-vous dessus, en plus vous aurez le plaisir extraordinaire de la découverte…

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