NEIL YOUNG est né à Toronto Canada, le 13 novembre 1945. Chanteur, auteur, compositeur, guitariste de Folk, Country et Rock.
Son apogée se situe dans le début des années 70′ avec les albums « AFTER THE GOLD RUSH » et surtout « HARVEST ». Sans oublier sa participation au Super groupe Crosby, Stills, Nash & Young,
déjà Super Stars au Festival de Woodstock en 1969. Son style du début, reconnaissable à sa voix nasillarde haut perchée, plus tôt Folk Rock tendance acoustique et Country,
s’aventurant parfois dans des lieux plus étranges, limite Hard Rock, Grunge bien avant l’heure, avec une guitare proche de la saturation, hypnotique, répétitive.
NEIL YOUNG est souvent associé à son groupe Crazy Horse, qui l’accompagne une grande partie de sa carrière, et s’est également aventuré vers la musique électronique, Dark, Rock et Rockabilly.
Au début de sa carrière NEIL YOUNG vit a Winnipeg, Canada et a déjà participé au groupe The Squires, sans grand succès, il se décide à jouer en solo.
C’est à son ,arrivée en Californie, en 1965 que le jeune NEIL apparait sur la scène internationale, à Los Angeles avec l’excellent Buffalo Springfield, de 1963 à 1968, composé de Steven Stills, Richie Furay, Dewey Martin, Bruce Palmer. Le groupe enregistre trois 33 tours.
Leur premier disque sort en 1966. Toutes les compositions sont de Stills et Young. Une chanson de Stills,
For What It’s Worth, connaît un très grand succès et permet de lancer le groupe dans le monde. Malgré tout NEIL YOUNG retourne à une carrière solo, enregistrant son premier album Folk Rock « NEIL YOUNG » en 1968.
Avec son groupe Crazy Horse il enregistre « EVERYBODY KNOWS THIS IS NOWHERE » en 1969.
L’année suivante 1970, « AFTER THE GOLD RUSH »
Crazy Horse, Danny Whitten, Ralph Molina, Billy Talbot, accompageront NEIL YOUNG sur onze de ses albums, et bien sur durant de très nombreuses tournées. En 1969, NEIL YOUNG rejoint Crosby, Stills and Nash pour le Festival de Woodstock.
En 1970, nos quatre lascars enregistrent un de leur chef d’œuvre « Déjà Vu ».
Depuis ils collaborent épisodiquement. En 1972, NEIL YOUNG rassemble des musiciens de Studio de Nashville, sous le nom de Stray Gators pour l’enregistrement de « HARVEST »
Le succès de l’album est absolument phénoménal, il se classe numéro 1 aux Etats-Unis, en Angleterre. En France pour « HARVEST » NEIL YOUNG reçoit le Grand Prix De l’Académie Charles-Cros.
Quatrième album solo de NEIL YOUNG, « HARVEST » sort le 14 février 1975, sur le Label Reprise. Classé numéro 1 du Billboard 200 durant deux semaines, avec deux hits « Old Man » , « Heart Of Gold »,
le disque est la Meilleure ventes d’albums de l’Année aux Etats-Unis, jugé par les critiques comme l’un des albums majeurs de l’Histoire du Rock, et le plus emblématique de NEIL YOUNG.
« Alabama » est connue pour avoir engendrée une polémique, ses paroles critiquant l’intolérance et le racisme qui règne encore aujourd’hui dans les Etats du Sud et bien sur en l’Alabama, Thème que NEIL YOUNG avait déjà évoqué dans sa chanson « Southern Man ».
Lynyrd Skynyrd ne se privera pas de répondre à NEIL YOUNG dans le morceau « Sweet Home Alabama », soulignant que les gars du Sud n’ont pas de leçons à recevoir de NEIL YOUNG…. » « Well, I hope Neil Young will remember / a Southern man don’t need him around anyhow » (« Bien, j’espère que Neil Young se rappellera / qu’un homme du Sud n’a besoin de lui d’aucune façon ».
« The Needle and The Damage Done » évoque les ravages produits par la l’héroïne chez les artistes, notamment Danny Whitten, guitariste de Crazy Horse mort d’une overdose en novembre 1972, et Bruce Berry un roadie de YOUNG..
Personne, surtout pas NEIL YOUNG ne s’attendait à un tel succès, un tel triomphe, et cette gloire soudaine perturbe NEIL YOUNG. Il dira par la suite que l’album …. »m’a mis au milieu du chemin. Voyager là est vite devenu un fardeau, je me suis donc redirigé vers le fossé. Une voie plus ardue mais j’y ai rencontré des personnes plus intéressantes »…
L’enregistrement de « HARVEST » fut des plus particuliers. Pas de grand studio, ultra moderne, les titres comprenant des parties de guitares, ont été enregistrés dans une grange du ranch de NEIL YOUNG en Californie.
Le producteur ELLIOT MAZER utilisa un système d’enregistrement à distance, et installa des hauts-parleurs dans la grange pour le monitoring, au lieu de fournir des casques à chaque musicien.
Les enregistrements produisaient donc beaucoup de bruits, chaque micro repiquant les sons des autres instruments, mais le résultat « brut » produit ainsi, plut à NEIL YOUNG et à MAZER.
Dans deux morceaux « A Man Needs A Maid », « There’s A World » enregistré par Jack NITZSCHE autre producteur, on peut entendre le London Symphony Orchestra.
« The Needle And The Damage Done » fut capté live à UCLA, les chœurs assurés par Crosby, Stills, & Nash furent enregistrés à New York par MAZER. L’album a été mixé au studio Quadrafonic et chez NEIL YOUNG.
L’effet stéréo fut obtenu en plaçant le canal gauche dans les haut-parleurs situés dans la grange et le canal droit dans des haut-parleurs placés dans la maison.
Le décès de Danny Whitten en 1972, l’handicap de son fils et l’addiction à la cocaïne affectent douloureusement NEIL YOUNG, qui sombre dans une sévère dépression…et des crises d’épilepsie.
Les disques qui sortent son empreint de noirceur, « TIMES FADES AWAY » (1973)
« ON THE BEACH » (1974)
« TONIGHT’S THE NIGHT » (1975)
Après l’album « ZUMA » (1975)
les choses semblent s’arranger et tout va pour le mieux. « AMERICAN STAR’S ‘N BARS » (1977)
« COMES A TIME » (1978)
« RUST NEVER SLEEPS »
et « LIVE RUST » (1979)
NEIL YOUNG se marie quatre ans après avoir rencontré Pegi Young. NEIL prend du recul avec la musique, il veut se consacrer à sa famille, en particulier à son second fils atteint d’un grave handicap comme son aîné,
il enregistre tout de même des albums « HAWKS and DOVES » (1980)
« RE-AC-TOR » (1981)
En 1982 NEIL YOUNG signe un contrat avec Geffen, qui lui promet une liberté artistique totale,
lui refusant tout de même l’album « ISLAND IN THE SUN » au profit de « TRANS »,
album qui déconcertent et critiques et public par son aspect électronique. Geffen refuse également le suivant le jugeant trop country et pas assez Rock’n’roll.
En réaction NEIL YOUNG réalise un disque Rockabilly « EVERYBODY’S ROCKIN » (1983)
« OLD WAYS » sort en 1985.
La même année NEIL YOUNG co-fonde le concert de charité Farm-Aid pour venir en aide aux agriculteurs américains.
Sortent ensuite « LUCKY THIRTEEN » compilation avec cinq inédits.
Pour NEIL YOUNG la période Geffen est celle du grand n’importe quoi, incapable de retrouver la flamme Rock Créatrice.
Après l’album « LIFE »,
NEIL YOUNG retourne chez Reprise Records. « THIS NOTE’S FOR YOU » (1988)
« FREEDOM » (1989)
« RAGGED GLORY » (1990)
« HARVEST MOON » (1992)
« SLEEP WITH ANGELS » (1994) est hanté par la mort de Kurt Cobain.
« MIRROR BALL » avec le groupe Pearl Jam (1995)
« BROKEN ARROW » (1996)
« SILVER & GOLD » (2000)
« ARE YOU PASSIONATE? » (2002)
« GREENDALE » (2003)
« PRAIRIE WIND » (2005)
« LIVING WITH WAR » ( 2006) album manifeste anti Bush particulièrement violent.
En 2005 NEIL YOUNG est victime d’un AVC (accident vasculaire cérébral) sans réelles conséquences. Depuis de nombreuses années NEIL YOUNG a l’intention de publier ses Archives, avec des titres inédits, le premier coffret volume 1, parait en 2009, contient sept CD, « NYA ARCHIVES »
« CHROMES DREAMS II (2007),
revient aux sources ballades Folk-Rock, et morceaux plus électriques. « FORK IN THE ROAD » (2009)
est un concept album sur sa voiture, une Lincoln Continentale modifiée pour ne consommer que des énergies alternatives. « LE NOISE » (2010) album expérimental produit par Daniel Lanois.
En 2012, NEIL YOUNG retrouve le Crazy Horse pour « AMERICANA » , compilation de chansons folkloriques américaines.
« PSYCHEDELIC PILL » plus traditionnel toujours avec Crazy Horse.
Pour le printemps 2014, en mai exactement NEIL YOUNG annonce la sortie d’un album de reprises
« A LETTER HOME » .
NEIL n’a pas eu une vie facile, divorce, deux enfants handicapés moteur et mentaux, des maladies, des tragédies, et pourtant il est toujours présent poursuivant sa carrière depuis plus de quarante ans.
« HARVEST » est un classique parmi les classiques de la Culture Rock,
et marquera à vie toute une génération.
« HARVEST » c’est quatre disque de Platine aux Etats-Unis, trois disques d’Or en Allemagne, un disque de Diamant en France, deux disques de Platine en Angleterre.
« HARVEST » c’est pour moi, l’un des plus beaux disque de l’Histoire de la Rock Music, intemporel, à ranger à côté des incontournables, des indispensables, à côté de l’air que l’on respire. A écouter avec la femme que l’on aime, en espérant qu’elle l’aime aussi. Mais comment ne pas aimer un tel album, comment passer à côté d’une telle merveille, comment rester insensible à tant de beauté, à de telles images… A une telle force, et en même temps une telle sensibilité. Là est le talent de NEIL YOUNG .
EXTRAITS MUSICAUX DE « HARVEST »
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1. OUT ON THE WEEKEND
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2. HARVEST
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3. A MAN NEEDS A MAID
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4. HEART OF GOLD
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5. ARE YOU READY FOR THE COUNTRY
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6. OLD MAN
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7. THERE’ S A WORLD
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8. ALABAMA
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9. THE NEEDLE AND THE DAMAGE DONE
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10. WORDS (BETWEEN THE LINES OF AGE)