GUY HAMILTON: « GOLDFINGER ». 1964

 C’est en 1964 que James Bond 007  entre dans notre vie, dans un film de série b, « DOCTEUR NO ». Personne ne pouvait penser que le succès serait au rendez-vous, et donnerait naissance à un mythe qui durerait encore de nos jours.

Le plébiscite mondial pousse les producteurs et l’équipe technique à donner un nouvel épisode des aventures de James Bond, avec « BONS BAISERS DE RUSSIE« . Cette fois encore le succès est mondial, pour ne pas dire planétaire.

Il faut dire que le choix de l’acteur principal, celui qui incarne l’agent secret britannique James Bond 007, y est pour beaucoup. SEAN CONNERY est parfait, il possède ce côté félin, cruel, raffiné et détaché, qui manquera cruellement à ses successeurs.

Il naît le 25 Août 1930 à Edimbourg. C’est en 1961 que Ian Fleming le choisit pour incarner son personnage de James Bond 007. Pour l’acteur, c’est l’aubaine de sa vie. Ce déclic merveilleux qui de simple mortel vous fait passer au rang de monstre sacré.

Il incarnera durant presque dix ans l’agent secret anglais. CONNERY arrive aux Studios Pinewood le 14 Mars 1964. De nombreuses scènes sont déjà tournées,

mais Terence Young le réalisateur des deux premiers films, jugé trop gourmand est remplacé par GUY HAMILTON.

C’est sur son insistance que l’on donne à Bond un adversaire à sa taille : Goldfinger, truand milliardaire international de haut vol, interprété par GERT FROBE.

Son chauffeur, homme à tout faire, garde du corps, l’inquiétant Oddjob, trouve en l’acteur, catcheur américain d’origine japonaise HAROLD SAKATA la parfaite représentation.

Sa partenaire féminine est la transfuge de la série  « Chapeau Melon & Bottes de Cuir« ,  HONOR BLACKMAN.

Quelques semaines plutôt, l’équipe du film est allée tourner des plans de Fort Knox, avec l’autorisation du Département de le Défense.

Le 6 Juillet, des plans en extérieurs sont tournés en Suisse durant six jours. A sa sortie le film est un triomphe, et reste encore aujourd’hui considéré comme l’un des meilleurs films de la série, sinon le meilleur…

La Bondmania sévit à travers le monde. GOLDFINGER fait désormais parti de l’histoire du 7ème Art. « L’histoire : Après avoir mis fin aux agissements de révolutionnaires d’Amérique du Sud qui parfumaient leurs bananes à la cocaïne, Bond se repose à Miami. Il est contacté par son ami de la CIA, Félix Leiter. Sur les ordres de « M », Bond reprend du service, afin de surveiller les agissements d’un certain Auric Goldfinger…. »

De nos jours, quand on dit James Bond, on sait à peu près à quoi s’attendre, action, exotisme, érotisme très léger, tout public, aventure et luxe.

Pour l’époque c’est quelque peu « révolutionnaire ». Il faudra plus de heure à l’équipe technique pour peindre en or le corps de l’actrice SHIRLEY EATON, pour une scène mémorable du film. 

Autre grande surprise, 007 abandonne à contre coeur sa bonne vieille Bentley Mark IV, contre une magnifique Aston Martin DB.5 grise métallisée truffée de gadgets, dont un extraordinaire siège passager éjectable.

Ce qui deviendra par la suite une des images de marque de la série, de belles voitures gadgetisées. GOLDFINGER ainsi que son successeur dans la longue liste de ses suites, l’excellent ON NE VIT QUE DEUX FOIS marquent l’âge d’or de la série.

GOLDFINGER est certainement le plus cruel des trois premiers films, la production très luxueuse, fait passer le côté sadique de certaines scènes, asphyxies, meutre à bout portant, électrocution, aspiration par un trou d’air…

De nombreuses imitations verront le jour un peu partout dans le monde, OSS 117Coplan, le Gorille, Flint, S.A.S, mais aucun n’arrivera à égaler l’espion british.

GOLDFINGER verra également la naissance des génériques bien identifiables, et toujours surprenants. Et puis comment passer sous silence la grandissime chanson qui accompagne ce même générique, composée par JOHN BARRY,

 divinement chanté par SHIRLEY BASSEY, et qui deviendra un immense succès. Oui, GOLDFINGER est vraiment incontournable,

il établit les règles de tous les James Bond qui suivront. Au box-office français, GOLDFINGER totalise 980 976 entrées.

Les recettes aux Etats-Unis : 51,1 millions de dollars, et dans le monde : 124,9 millions de dollars… Ce qui pour un film sorti en 1964 n’est pas mal du tout…. Mais pour James Bond, l’histoire ne fait que commencer !!!

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