CHARLES RUSSELL est né à St Louis dans le Missouri, le 19 mars 1864.
Ses parents voulaient pour lui une bonne éducation, afin qu’il puisse rentrer le moment venu dans la grande compagnie de charbon et de briques de la famille…
Mais voilà CHARLIE RUSSELL déteste l’école, et remplit de dessins la marge de ses livres.
Une choses compte pour lui, l’aventure, les gens qu’il rencontre, montagnards, mariniers, cowboys.
A l’instar des garçons de son âge, il est pris par le rêve du grand Ouest, mais chez lui, c’est permanent, il ne parle de rien d’autre…
Finalement en mars 1880, une semaine avant ses seize ans, les RUSSELL lui donnent la permission d’aller dans le Montana.
Pour eux ça va vite le guérir de son envie d’aventures. En plus ses parents lui imposent des conditions, être accompagné par un ami de la famille Wallis « Pike » Miller,
qui avait une part de propriété dans un ranch de moutons dans le Judith Basin du Montana central, non seulement il devait rester sous sa protection, mais lui obéir en tout.
Ce furent pour CHARLIE des exigences insupportables. Néanmoins ce fut grâce à « PIKE » Miller que le Montana eut son « cowboy artiste ».
Avec le train de l’Union Pacific, ils allèrent jusqu’au terminus des nouvelles voies ferrées dans l’Utah de Nord,
juste aux confins de l’Idaho et du Montana, puis allèrent par diligences à Helena.
Un bruyant camp de chercheurs d’or, d’abord connu sous le nom de Last Chance Gulch.
CHARLIE enregistrait tout de ses grands yeux. puis il se sépara de « Pike »,
et quelque temps plus tard rencontra Jake Hoover, homme de grande expérience,
qui fournissait du gibier aux camps, et aux installations du dehors.
CHARLIE RUSSELL apprit beaucoup de lui.
En 1882, il retourne à St Louis pour quatre semaines, il achète de l’aquarelle, et repart rapidement dans le Montana.
Beaucoup considèrent que la renommée de RUSSELL date de cet hiver 1886/1887,
où l’alternance de gels et de dégels détruisit des milliers de têtes de bétail, et une grande partie de l’équipement..
Le travail de RUSSELL consistait à marquer au fer rouge les lettres O-H
dans le Montana Central pour son patron Jesse Phelps, qui surveillait en plus un troupeau
que possédaient Kaufman et Stadler, d’Helena.
Ce dernier devait également faire par écrit un rapport sur l’état des bêtes,
CHARLIE RUSSELL peignit rapidement une aquarelle sur un morceau de papier et demanda
à Phelps s’il pouvait joindre son dessin à son rapport.
La petite peinture connue sous le nom de « Last Of Five Thousand »
montre une vache maigre luttant contre le vent, et deux loups attendant sa fin.
Le croquis fit une telle sensation,
qu’un mécène offrit à ce jeune homme si doué de lui payer des cours à l’Ecole des Beaux Arts de Philadelphie…
Mais le destin en décida autrement, et CHARLIE partit à l’aventure pour le Canada,
où il passa six mois sous la tente avec des Peaux-Rouges.
Très bien accueilli, il apprit leur langue,
et c’est depuis cette période, qu’il manifesta son respect,
son amitié pour les Indiens dans toutes ses œuvres.
Pour CHARLES RUSSELL, les Blancs n’étaient que des intrus, et non pas des conquérants.
CHARLES RUSSELL mourut le dimanche 24 octobre 1926. (extraits de la préface de « L’Art Western » de Vivian A.Paladin. Mai 1975)
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