AC/DC : »HIGHWAY TO HELL » .1979

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 Un riff de guitare, et tout de suite, comme pour les Rolling Stones, mauvais garnements des années soixante, on reconnait les jeunes rebelles d’ AC/DC. Ils représentent quelques vingt années plus tard, ce que les parents détestent, et ce que les ado aiment et adulent, le tout avec tout de même beaucoup d’humour. La très célèbre tenue d’écolier, avec le cartable sur le dos toujours portée par ANGUS YOUNG, en est une preuve évidente. Une énergie à l’état brut, un groupe de rock monté sur ressort, suivit par des millions de fans à travers le monde, des concerts gigantesques, et des albums à la pelle.

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Deux périodes, la première avec BON SCOTT leur premier chanteur, alcoolique invétéré, mort étouffé dans son vomit.

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1. « Highway To Hell« 

La seconde à partir de 1980 avec  BRIAN JOHNSON. Dernier album de studio enregistré avec le chanteur BON SCOTT, « HIGHWAY TO HELL » même s’il n’est peut-être pas le meilleur disque du groupe, n’en demeure pas moins un classique, ne serait ce que par la chanson titre de l’album, le cultissime  « Highway To Hell » , hymne de toute une génération, au même titre que « Satisfaction » des Stones ou « My Generation » des Who, en leur temps.

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La première formation du groupe date de 1973, mais subit rapidement des modifications pour se maintenir autour de BON SCOTT, ANGUS YOUNG, MALCOLM YOUNG à la seconde guitare, PHIL RUDD à la batterie, et CLIFF WILLIAMS à la basse. Une rythmique implacable, binaire à souhait, et des riffs de guitares monstrueux, tel est la marque de fabrique d’ AC/DC . Pour beaucoup les années BON SCOTT marquent l’apogée du groupe, mais de très bons albums paraitront également avec BRIAN JOHNSON, à un moment le nom de Jimmy Barnes avait été avancé, mais il était déjà trop connu.

2. « Girls Got Rhythm« 

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Le hard d’ AC/DC semble de plomb et d’acier, et leurs albums se vendent par millions en Australie et dans le reste du monde, curieusement avec une pochette pour l’Australie, et une autre pour les autres continents. BON SCOTT dira un jour dans une interview « …Toutes nos chansons parlent de trois choses, picole, sexe et rock’n’roll… » Et le groupe pratique les trois choses avec beaucoup d’excès, on est rock’n’roll ou on ne l’est pas… En 1975 premier album « High Voltage », 

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suivit toujours la même année par « TNT » avec des singles qui exploseront dans le monde du rock, « High Voltage »,  « It’s A Long Way To The Top » , « TNT »

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ces deux albums ne sortiront qu’en Australie sous cette forme. Tout le son AC/DC est déjà présent. En 1976, pour la sortie internationale, « High Voltage » compilera les deux premiers disques, et se vendra à trois millions d’exemplaires rien qu’aux Etats-Unis. Suivra « Dirty Deeds Done Dirt Cheap ».

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4. « Touch To Much« 

En 1977 « Let There Be Rock »

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un album parfait de bout en bout, puis « Powerage » premier album à voir une sortie simultanée dans le monde. « Powerage » , album préféré de Keith Richards des Rolling Stones.

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AC/DC ne vit que sur la scène, pour son énorme public, en 1978 sort le premier et seul live avec BON SCOTT  « If You Want Blood You’ve Got It » , un album simple mais bien rempli, que des tubes, enregistré au Theatre Apollo à Glasgow, en Ecosse. Un live fulgurant, ayant largement sa place parmi les grands albums live de l’histoire, et de plus, dernière sortie avant l’autoroute…

5. « Beating Around The Bush« 

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1979, le groupe est en studio avec Eddie Kramer, connu pour son travail avec Jimi Hendrix et Led Zeppelin, mais le groupe n’est pas satisfait, leur manière de travailler ne coïncide pas avec celle de Kramer, profitant d’un jour de repos, le groupe enregistre six morceaux qu’il envoie à un jeune producteur Robert John Lange.

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6. « Shot Down In Flames« 

Ce dernier accepte et le groupe s’envole pour Londres aux Studios Roundhouse. Les sessions d’enregistrement se passent dans un sérieux monacal, jouant jusqu’à quinze heures par jour, tous ensemble comme en live, afin que chaque note, chaque accord, chaque riff soient les plus parfaits possible.

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Au bout de trois mois d’un travail acharné, l’album est enregistré. Une pochette est choisie dans les rush photos de « Powerage », et l’affaire est lancée, « HIGHWAY TO HELL » est lâché sur le monde, encore une fois la pochette australienne est différente, mais à l’écoute des deux versions, si vous possédez un matériel hifi de bonne facture,

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on s’aperçoit que la version australienne est plus brut, avec un son plus sec et plus nerveux. L’album est un succès planétaire et propulse AC/DC parmi les stars du Rock’n’roll, et comme je l’ai dit, même si l’album n’est pas parfait de bout en bout, il se doit de figurer dans toute discothèque qui se respecte. Le fait que ce soit de dernier disque avec BON SCOTT a également joué pour sa renommée même d’une manière inconsciente.

8. « If You Want Blood (You’ve Got It)

Photo of Bon SCOTT and AC/DC and Angus YOUNG and AC DC and Malcolm YOUNG and Mark EVANS and Phil RUDD

J’ai eu la chance, le bonheur de voir la dernière tournée d’ AC/DC avec BON SCOTT à Paris avec Judas Priest en première partie,  le dimanche 9 décembre 1979, je connaissais peu Judas, et je les avais trouvé pas mal, mais quand AC/DC a déboulé sur scène, j’en est même oublié jusqu’au nom de Judas, à tel point le spectacle était puissant, rock’n’roll, vivant, joyeux et fort.

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10. « Night Prowler« 

Oui j’ai toujours gravé au fond de mes yeux et de mes oreilles, les riffs qui débutent « HIGHWAY TO HELL » dans un Pavillon de Paris hurlant à la mort cet hymne éternel. Ce fut un très grand concert, et un très grand moment de rock que je me repasse de temps en temps « sur l’écran noir de mes nuits blanches »……

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Je retire ce que j’ai dit précédemment, je viens de réécouter l’album, il n’y a rien à jeter !!!!!!

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 Petit cadeau « Bonux », ça rappellera quelque chose aux plus anciens, deux jours après Paris, AC/DC était à Amsterdam pour la suite de la tournée, fermez les yeux, vous êtes dans la salle.

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