The Allman Brothers Band w/ Eric Clapton : « Beacon Theatre, 20/03/2009

Bien sur, fans de la première heure, on se doutait que les shows pour le quarantième anniversaire du groupe, allaient être, et de toutes les façons, ne pouvaient être qu’exceptionnels. Gregg Allman avait annoncé dans de nombreuses revues musicales, ainsi que dans des journaux, que ces concerts allaient donner un coup de pied au cul du public, tant ils allaient réserver de surprises. Tout le monde s’est mis à spéculer sur des noms de possibles invités. Personnellement, j’attendais un miracle, sans vraiment y croire. À savoir, la venue pour la date anniversaire de la sortie du premier album, le 26 mars, de Richard « Dickey«  Betts, l’un des deux guitaristes d’origine, et membre fondateur de l’Allman Brothers Band avec Gregg et Duane Allman. Hélas, évincé du groupe en 2000,

par la volonté de Gregg, il intente un procès contre lui. Fâché à mort, je savais au fond de moi, que sa venue était loin d’être acquise, la rupture avec le groupe était définitive. Dommage. Malgré tout, la liste des invités avait de quoi mettre l’eau à la bouche : Johnny Winter, Dave & César de Los Lobos, Taj Mahal, Levon Helm & His Band, Buddy Guy, Trey & Page de Phish, Boz Scaggs, The Asbury Juke Horns, Bruce Willis, Robert Randolph, Randy Brecker, Lenny White, Bonnie Bramlett, Bekka Bramlett, John Hammond,Steve Kurtz, Susan Tedeschi, Cowboy’s Tommy Talton & Scott Boyer, Brian Mitchell, Sheryl Crow, Danny Louis, Bruce Hornsby, Siuthside Johnny, Thom Doucette, Ron Holloway, King Curtis’s Kingpins, Jerry Jemmot, Bernard « Pretty » Purdie, Jimmy Smith, Mike Mattison, Jimmy Herring, John Bell, Billy Gibbons, Sonny Landreth, Bob Margolin, John Popper, Jimmy Hall, Kid Rock, Paul T. Ridle, Berry Oakley Jr, Devon Allman, Ivan Neville, Bob Weir, Phil Lesh, Chuck Leavell, Floyd Miles, et pour terminer, Eric Clapton.

Le nom que nous n’espérions plus. Jamais Clapton n’a joué avec Allman. De nombreuses invitations avaient déjà été lancées par le passé, mais jamais l’emploi du temps de Clapton, n’avait permis une réponse favorable. Deux autres invitations avaient été lancées, hélas, leurs destinataires étaient en tournée à l’étranger : Jackson Browne et Carlos Santana. Un ,journaliste a posé la question suivante à Butch Trucks, l’un des deux batteurs de l’Allman :« Quel Concert a été le plus excitant pour toi ? » : « …Chaque soir était une aventure différente. On est allé très loin en jouant le Blues avec Taj Mahal, on est ensuite partis vers le Jazz un autre soir avec des gens comme Lenny White, Randy Brecker et Stanley Clarke. Bien sur, les deux soirées avec Eric Clapton étaient vraiment spéciales.

Je répondrai finalement que ce fût peut être le soir de notre quarantième anniversaire, celui où nous n’avions aucun invité. Nous avons pour le premier set, fait le premier album, et pour le deuxième, le second album. Chaque musicien, ce soir là, a rendu son hommage à Duane. C’était peut être le moment le plus émouvant… »

Entendre Clapton jouer avec l’Allman, est un rêve pour tout amateur de Rock, un rêve insensé, orgiaque, un fantasme qui vous donne la chair de poule, et les larmes aux yeux. Et en fin de compte, ce n’est pas un concert que Clapton a fait avec le groupe, mais deux, les 19 et 2o mars 2009. Le premier soir, six morceaux ont été joués, « Key To The Highway », « Dreams », « Why Does Love Got To Be So Sad », « Little Wing », « Anyday », et « Layla ». Si vous regardez bien, que des titres de Derek & The Dominos, au sein duquel officiaient Clapton et Duane Allman. C’est toujours une histoire de famille. Le groupe interprète les morceaux que Duane jouait avec Clapton. Le second soir, pas d’ « Anyday », à sa place « Stormy Monday », et un superbe « In Memory Of Elizabeth Reed » de Dickey Betts.

Pour le reste des chansons, chaque soir Allman offrait des morceaux différents. Ces deux concerts, ont allumé des étoiles dans les yeux des spectateurs qui avaient la chance d’y assister, pour tous les autres, quelque soit leur pays d’origine, s’ils ont eu le bonheur d’entendre ces deux concerts, ils en gardent un souvenir extraordinaire, et à chaque écoute de l’un ou des deux concerts, la magie opère, et vous transporte en plein milieu des shows du Beacon Theatre, pantois, hypnotisé, heureux, émerveillé, tel un enfant devant le jouet qu’il espérait en secret, et qui comble toutes ses envies. Avoir le bonheur de pouvoir écouter trois des plus importants guitaristes de l’histoire de la musique Rock, échanger leurs solos, dialoguer au travers de leurs instruments,

avec une telle passion, une telle virtuosité, un tel feeling, est quelque chose de totalement inespéré, et qui n’arrive il faut le dire, que très peu de fois dans sa vie. S’il y a quelques années, on m’avait dit qu’un jour Eric Clapton monterait sur scène pour jouer un set avec le Allman Brothers, je crois que je ne l’aurais pas cru. Et bien, comme vous le constatez aujourd’hui, j’aurais eu tort. Pour ce quarantième anniversaire, le groupe s’est fait plaisir en invitant toutes ces personnalités, et il fait plaisir à tous ses fans. Pourquoi est-ce-que je commence par la seconde soirée avec Clapton, celle du 20 mars, et non la première de la veille, tout simplement parce que, je la trouve meilleure. Le 19, Clapton était un peu plus rigide, plus contracté, peut être était il lui aussi, un peu nerveux par l’attente des fans pour cette première fois avec l’Allman Brothers.

Son jeu est plus coulant, plus fluide pour le concert du 20. Mais ne craignez rien, d’ici quelque temps, je vous raconterais également ce premier show. Pour l’instant, je m’occupe de la soirée du 20 mars 2009. Le Beacon Theatre de New York est archi plein, plus un siège de vide. Sur la façade du bâtiment, le nom du groupe brille dans la nuit. Outre l’anniversaire de l’Allman, c’est également l’anniversaire des « run » du groupe au Beacon. Cela fait maintenant vingt ans, que le groupe joue dans cette salle de concert, et la monopolise durant plusieurs jours à chaque fois. Et chaque année Allman fait salle comble durant tous ses concerts, pourtant le Beacon est vaste, quatre niveaux, l’orchestre plus trois balcons. Mais les fans du groupe sont très nombreux, et le remplissent sans aucun problème. Il faut seulement arriver tôt, les concerts débutent à vingt heure trente précise.

Les lumières s’éteignent, les esprits s’échauffent, apparait uniquement Oteil Burbridge et sa basse, « Little Martha » les notes rebondissent, telles des bulles de savon, légères et rondes.

Mais ça y est le groupe arrive sur scène, Butch Trucks tape sur ses timbales, Jaimoe caresse ses cymbales, tandis que la guitare de Derek Trucks pleure, Warren Haynes entre dans la danse et les premières notes de « Mountain Jam » retentissent, l’orgue plaque ses accords et Derek prend le premier chorus,

slide en avant, avec un petit côté Jazz. Derrière Marc Quiñones frappe ses percussions. L’arrivé de Derek Trucks à la place de Richard « Dickey » Betts, a radicalement changé le son du groupe, et le style des chorus de guitares. 

Warren Haynes attaque le second chorus. Sa guitare est chaleureuse, et se promène allègrement sur le morceau. « Trouble No More » s’enchaine rapidement.

Immense classique du groupe, il nous ramène en 1969, pour le premier album. L’interprétation n’a rien à envier aux versions

du Fillmore East de 1971. Elle est parfaite, gorgée de feeling, trop courte peut être. « Midnight Rider » est joué électrique, pas de place pour un set acoustique entier durant cette saison au Beacon. Joli chorus de Warren, suivi de celui de Derek, très courts tous les deux.

Le titre ne se prête pas aux longues échappées en solitaire. Gregg annonce l’entrée sur scène de Danny Louis, le claviériste de Gov’t Mule, le groupe de Warren Haynes, au piano pour le morceau suivant « 44 Blues » et ses douze minutes d’un Blues lent, lourd, profond et chaloupé, chanté par Warren. Le piano se lance dans le premier chorus, entre Blues et bastringue. Les deux guitares se lamentent chacune leur tour,

et discutent entre elles. Derek s’évade le premier,

sur une slide au bord des larmes, qui petit à petit accélère le tempo, et retrouve la joie et le plaisir, dans une échappée solitaire de toute beauté. Il est vraiment doué le gamin. Warren part à son

tour, pour un solo final, trop court, mais subtilement original. « Wasted Words » et son intro basse batterie, remet le groupe sur des rails plus rapide, plus Rock. Les deux guitaristes échangent quelques galanteries, avant que Warren s’envole de son côté pour un chorus virevoltant et lumineux. 

Derek prend la suite, on sent qu’il a beaucoup écouté les chorus de son ainé Duane Allman, qu’il s’est imprégné de son jeu,

pour se forger son propre style, très lyrique, se mariant en plus superbement bien avec le style de Warren« Gambler’s Roll » extrait de « Seven Turns » légèrement plus lent que l’original, gagne beaucoup

de son passage en live, le morceau prend de l’ampleur et y gagne en intensité. La voix de Gregg Allman est toujours impressionnante de soul et de rage. Après l’orgue, Derek se penche sur sa guitare, et en sort des plaintes déchirantes,

alors que Warren lui répond sur des notes plus enlevées. Deux courts chorus, mais magnifiques, pour un titre superbe. « Ain’t Wastin’ Time No More » écrit par Gregg Allman après la mort de son frère Duane, est le premier single du troisième album « Eat A Peach » sorti en 1972. C’est un morceau dans le plus pur style Allman, très chaloupé, très lyrique. La slide de Derek fait ici des merveilles, elle a le besoin de nous raconter

une histoire, et prend son temps pour le faire, les envolées sont puissantes et délicates en même temps.

 Warren s’engage sur un chorus qui commence tout en douceur

et délicatesse, avant de s’aventurer dans des zones plus turbulentes. Encore une bien belle version. Retour de la « Mountain Jam » comme si tout ce qui venait de se passer, n’était qu’une parenthèse. Le groupe, après un départ dans une ambiance Jazz éthérée, accélère le rythme, et Derek en profite pour partir en chorus, sa slide est chantante,

et parle un langage universel, si facile à comprendre. Warren, ses notes sont plus fluides, plus tranchantes, plus incisives.

Quand les deux guitares jouent à l’unisson, l’effet est superbe, la complémentarité absolument parfaite. Tout au long du concert, la section rythmique fait un boulot absolument phénoménal, tissant un socle sur lequel tous les autres musiciens viennent marcher et retrouver leur base après des chorus enflammés. « Melissa » splendide morceau,

mélangeant acoustique et électrique. La version proposée ce soir là, est très belle, légère comme une feuille d’automne, 

à l’image du chorus de Warren gorgé de feeling et d’amour. « Leave My Blues At Home » on retrouve le déhanchement si caractéristique du groupe, ça groove et ça pulse. La mise en place est spectaculaire.

Batteries et percussions assurent le passage à la deuxième partie du morceau. Derek et Warren discutent avec force, pour notre plus grand bonheur. Ces deux là, sont vraiment très impressionnants, ça a l’air tellement simple quand on les entend. C’est l’apanage des grands. « No One To Run With » un morceau à la Bo Diddley, dansant et festif. Parfait pour taper dans ses mains et secouer la tête. La slide fait penser à un oiseau des iles, vif et coloré, la réponse de Warren est dans le même esprit.

Les deux oiseaux discutent avant que Derek prenne son envol,

vers un monde plein de couleurs, ou le bonheur rayonne. Warren est plus sombre, c’est l’autre côté de la pièce, la deuxième face. Mais sombre ne sous entend pas noirceur,

il est juste moins lumineux, ses couleurs sont juste moins éclatantes. Cela fait maintenant plus de cent minutes que le groupe est sur scène. Comme entre chaque morceau, les lumières de Beacon Theatre se sont éteintes. Warren s’approche du micro et dit « Nous aimerions vous présenter ce soir quelqu’un qui n’a pas besoin d’introduction. S’il vous plait, bienvenue à Eric Clapton ».

Les réactions du public en disent long sur l’amour qu’il porte à « Slow Hand », le dernier Dieu vivant de la guitare. Ce moment privilégié débute avec « Key To The Highway », au tempo légèrement accéléré par rapport à la version originale. 

Clapton joue toute l’intro avant de commencer à chanter. Comme à son habitude, il joue sur Fender Stratocaster, cette fois ci, de couleur bleu ciel. Le son est riche et ample, Warren prend un premier chorus très souple,

délié, suivi par Derek et sa slide magique. Après l’orgue, Clapton attaque son solo pour amener le morceau à son terme. Un peu moins crispé que le premier soir,

plus détendu, Clapton a rapidement trouvé sa place, et atteint son meilleur niveau. Malgré tout, ça s’annonce plutôt bien. La version de « Stormy Monday » qui vient maintenant, est éblouissante, la voix de Gregg est rageuse, le climat instauré est pesant sans être lourd. Derek Trucks prend le premier chorus, en douceur

et finesse, sa slide se fait tout d’abord enjôleuse et tendre, comme une femme amoureuse.

Le chorus de Warren Haynes nous explique les grands

mystères, sa guitare est passionnante et passionnée. Gregg à l’orgue s’interpose entre deux chorus, avant de laisser sa place à Eric Clapton qui nous gratifie d’une œuvre d’art pour six cordes de guitare.

Ça s’envole très haut ce soir grâce aux trois guitaristes présents sur scène. Cette version est vraiment superbe, et transpire le feeling au travers des dix huit cordes de guitares. « Dreams » classique parmi les classiques. Clapton part en premier, et c’est pur bonheur de le voir triturer sa guitare, son solo est racé

et s’envole très loin des choses humaines. Magnifique. La slide de Derek arrive ensuite, et elle parle, elle parle, elle n’arrête pas de nous raconter son histoire avec passion et exubérance.

Un très grand chorus du petit jeune de la bande.

 « Why Does Love Got To Be So Sad », là, on arrive sur du très lourd. On sent Clapton très à son aise, il est sur un terrain très

connu, son chorus rappelle les grandes heures des CreamWarren enchaîne avec tout le feeling

qu’on lui connait, son solo est brûlant. Clapton chante également le morceau, épaulé par Warren sur le refrain. Puis c’est au tour de Derek de s’élancer, et ça groove les amis.

Ça joue comme si demain n’existait pas. Clapton et Derek unissent leur guitare pour des échanges diaboliques jusqu’à l’extrême fin du morceau. « Little Wing » de Jimi HendrixClapton joue l’intro et tout le début du titre, sa guitare se fait lascive et tendre,

telle une déclaration d’amour.

De nouveau épaulé aux vocaux par Warren, la chanson prend peu à peu son envol. Warren fait pleurer sa guitare,

dans de superbes lamentations, des implorations d’amour suprême. Derek est plus torturé, et ces cris se font larmes.

Quelle claque! Et ce n’est pas terminé, Clapton donne le coup de grâce par un chorus final, qui achève ce voyage vers un pays nouveau et inconnu. Et là, je n’en crois pas mes oreilles, ce fabuleux titre de Richard « Dickey » Betts « In Memory Of Elizabeth Reed » interprété par ces trois monstres, incroyable! Je n’aurais jamais pensé qu’ils le feraient ce soir là avec Clapton en troisième guitariste. Après une petite intro qui ne laisse rien soupçonner du futur morceau, ça part. Peut être mon morceau préféré du groupe. La section rythmique se fait ondulante, Jazzy, swingante. Derek est le premier à se lancer,

il explore des contrées Jazzy, entre Blues et Rock, son solo est varié

et bouscule tous les genres. Il impose sa diversité de style dans une divine échappée. Gregg est le second à vouloir s’exprimer en solitaire. Il est suivi de Clapton, qui nous offre son plus beau solo de la soirée, fluide, sensuel, sauvage, révolté.

Il déchire tout sur son passage, comme à l’époque des Cream, il peut tout faire et tout jouer. Warren à la difficulté de passer après lui, il freine l’allure et débute presque au ralenti,

ce qui tranche avec le solo de Clapton. Entre Jazz et Rock, son chorus enfle, prend le l’ampleur, et bientôt il crache des flammes et met le feu. L’émotion est palpable.

Je pense n’avoir jamais entendu une version d« Elizabeth Reed » d’une telle puissance, ni d’une telle richesse. Ça fuse de toutes parts, chacun veut réaliser le plus beau chorus,

et les trois se jettent à corps perdus dans le flot musical.

Cette version est pour moi, le point d’orgue de cette fabuleuse soirée, suivi de « Why Does Love ». Et ce n’est pas fini. Ce qui reste à venir n’est pas rien puisqu’il s’agit de « Layla »Danny Louis s’installe derrière le piano. C’est parti. Derek s’occupe des petites interventions pendant le chant de Clapton. Quel fabuleux morceau. Quel chef d’œuvre. Clapton prend le premier chorus, normal, c’est son morceau.

Après le break de piano, Derek et sa slide s’emparent du morceau pour le chorus final, chargé de douceur,

d’émotions et de promesses. Difficile de na pas avoir les larmes aux yeux et la chair de poule.

Ce concert, du 20 mars 2009, est extraordinaire, le groupe délivre un concert parfait du début à la fin. Ce set avec Eric Clapton est un cadeau du ciel. Il a permis à chaque musicien de donner le meilleur de lui même,

il fallait absolument être à la hauteur des attentes du public, ne pas décevoir, surtout ne pas décevoir. Les versions de certains morceaux, ont été parmi les plus belles jamais jouées, atteignant un climax inespéré, que l’on pensait hors d’atteinte. Ce rêve un peu fou, de voir Eric Clapton jouer avec l’Allman Brothers, s’est réalisé, et a permis un concert que beaucoup on qualifié d’ « historique », de plus grand concert de tous les temps. Il s’en est dit des choses. Je suis pas loin d’être de leur avis. Ce concert a quelque chose de magique, tel un rêve éveillé que l’on ne sait s’il est réel ou pure fantasme. Heureusement, le disque est là, preuve de la véracité de l’évènement.

Aujourd’hui, ce concert serait impossible, Gregg Allman, décédé, Butch Trucks décédé. Une des plus belles pages de la Rock musique s’est tournée, The Allman Brothers Band a écrit en lettre d’or et de feu son nom au Panthéon de la Musique à tout jamais. Qu’on se le dise. Heureusement, nous avons la chance de pouvoir à tout moment, poser un cd ou un vinyle sur sa platine, allumer son ampli, et écouter  sortir des enceintes, ces musiques éternelles, qui continueront de nous émerveiller, de nous emmener par la main, pour de magnifiques voyages, vers ces contrés lointaines qui ne sont que musique et beauté. Bientôt, je vous raconterais d’autres soirées de concerts de l’Allman et de bien d’autres groupes, mais ça, c’est déjà une autre histoire…

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