FRANK FRAZETTA
est très certainement l’un des artistes illustrateurs dessinateurs américain les plus importants, et les plus influents de la science fiction, dans son sens le plus large.
Né à Brooklyn, New York, le 9 février 1928, il s’éteint en Floride le 10 mai 2010, victime d’une crise cardiaque.
D’abord illustrateur de Comics, puis de nombreuses couvertures de romans et bandes dessinées. Ses plus grandes œuvres il les réalise sur toile et à l’huile.
De maisons d’éditions en maisons d’éditions, il créé, ou collabore sur Golden Arrow, White Indian, Flash Gordon, Li’l Abner, Buck Rogers, Conan le Barbare, Vampirella.
Puis il abandonne ce genre pour la peinture et l’illustration. On lui doit des œuvres sur les mondes fantastiques d’Edgar Rice Burroughs, Tarzan et John Carter.
Et bien sur énormément de tableaux personnels. Ses livres , L’Art Fantastique De Frank Frazetta, parut en plusieurs volumes s’écouleront à plus d’un million d’exemplaires.
(Deux volumes paraissent en France) C’est en 1973 qu’il peint son œuvre peut-être la plus connue : THE DEATH DEALER.
The DEATH DEALER représente un guerrier menaçant, tenant hache ensanglantée dans la main droite, et bouclier dans le main gauche, une épée au côté, coiffé d’un heaume pointu, orné de deux cornes partant vers le bas du visage qui lui est dans l’ombre totale et dont les yeux sont deux ovales rougissants. Le guerrier est monté sur un énorme cheval noir. Des oiseaux de proie plane au dessus de lui, il semble être l’incarnation du Mal absolu, de l’Enfer. Sa hache est ensanglantée.
The DEATH DEALER très célèbre dans le milieu de l’Héroïque Fantasy, a influencé un bon nombre d’artistes. FRAZETTA réalisera en tout cinq peintures différentes du DEATH DEALER.
En 1985, le IIIe Corps de l’Armée américaine a adopté le DEATH DEALER comme mascotte, et en septembre 2009,
une statue en métal grandeur nature a été réalisé dans le camp de Fort Hood au Texas.
Avec l’écrivain JAMES SILKE, FRANK FRAZETTA donnera vie à son DEATH DEALER dans une collection de Quatre livres, à partir de 1988, dans la collection Eclipse.
LE HEAUMEMAUDIT
LES SEIGNEURS DE LA RUINE
DANS LES GRIFFES DU MAL
LES ASSASSINS DE L’OMBRE
Grand fan de FRAZETTA depuis de nombreuses dizaine d’années, possédant les deux volumes de ses œuvres éditées en France, et adorateur du DEATH DEALER, je ne pus que
bondir de joie quand j’ai remarqué par hazard cette magnifique collection dont chaque première de couverture est une peinture différente du DEATH DEALER de FRAZETTA.
Roman écrit à quatre mains, ou par JAMES SILKE, sur des idées de FRAZETTA, c’est pour l’instant un mystère pour moi.
« Son nom est DEATH DEALER l’incarnation de la mort. Pour la première fois en Français, découvrez l’une des figures majeures de la Fantasy : Le DEATH DEALER DE FRANK FRAZETTA, coécrit par le Maître en personne »…
« BIEN AVANT L’AVENEMENT DE L’ATLANTIDE,DANS UN MONDE DE VIOLENCES ET DE SORCELLERIE,LA TERRE TREMBLE SOUS LES SABOTS DE LA HORDE KITZAKKS TOUT-PUISSANTS.ILS SONT INVAINCUS ET VEULENT CONQUERIR LE MONDE ENTIER,SURTOUT CETTE VALLEE LUXURIANTE QUI,BIEN DES SIECLES PLUS TARD, DEVIENDRA LA MER MEDITERRANNEE, PERSONNE N’ OSE SE DRESSER CONTRE EUX SAUF UN HOMME: GATH DE BAAL. AFINDE SAUVER LE PEUPLE DE LA FORÊT,IL DEVRA DEJOUER LES RUSES DES DIEUX ET PORTER LE HEAUME MAUDIT, DEVENANT AINSI L’INCARNATION DE LA MORT : LE DEATH DEALER. »
Ce livre avait absolument tout pour me plaire, et pourtant j’ai été quelque peu déçu. Les premiers chapitres du roman, grosso modo, on va dire les cents, cent vingt première pages, j’ai cru que le livre avait été écrit avec « les pieds ». Sincèrement. Tellement je trouvais ça mauvais, mal écrit, mal raconté, n’ayant ni queue ni tête, des personnages ridicules. Enfin la grosse déception…
Puis petit à petit, je me suis laissé porter par le récit, avec de monstrueuses créatures démoniaques, des barbares sanguinaires, et en fin de compte je dirais que c’est un petit roman sympathique, sans grande prétention. Gath le colosse n’est que très peu décrit, hormis le fait qu’il soit grand et large, ni bon ni mauvais. Une sorcière reine des serpents érotique, lascive, qui se somme Cobra. Magnfique, Quelle originalité..
Non, en fin de compte, ce qui manque à ce livre c’est une plume, un écrivain capable de donner vie à un personnage qui n’attendit que ça, quelqu’un comme Gemmell,
Pierre Pevel, Sarah Ash, Terry Goodking, Roger Zelazny, et beaucoup d’autres qui auraient fait cela très bien. Et bien temps pis, n’est pas Michael Moorcock qui veut.
Il nous reste à espérer que les volumes suivant soient de meilleures qualité, ça ce serait vraiment une excellente surprise.
FRANK FRAZETTA a influencé le travail de très nombreux dessinateurs de grand talent, et souvent le DEATH DEALER a été un fil conducteur, un mythe que beaucoup voulaient approcher. Voici donc une galerie de DEATH DEALER, interprété par d’autres pinceaux….