Que ce soit en littérature ou au cinéma, je suis fan d’Heroic-Fantasy. Aussi qu’en j’ai entendu parler de ce film « PATHFINDER »
et que j’en ai vu les premières photos, j’étais comme un fou. Bien que ce ne soit pas à proprement parlé de l’Heroic-Fantasy, on y trouve pas mal de ses codes.
Mais d’abord un peu d’histoire. On sait d’une manière officielle depuis maintenant plus de cinquante ans, que Christophe Colomb en 1492, n’a pas été le premier à fouler le pied de l’Amérique. En effet environ six cent ans avant lui, une autre expédition commandé par Erik Le Rouge part d’Islande, atteint le Groenland, et s’y installe. Il était banni d’Islande. C’est son fils Leif Erikson, qui le premier, en l’an mille foulera le sol de ce nouveau continent.
Basé sur des récits scandinaves, cette hypothèse longtemps mise en doute, fut confirmée dans les années 1960, par la découverte à L’Anse aux Meadows, au nord de Terre-Neuve, des restes d’un village viking, comprenant huit bâtiments et près d’un milliers d’objets, d’armes, totalement authentifiés. Partant de ce point de départ, les scénaristes ont laissé voguer leur imagination. Les forêts boisés, les montagnes enneigées, les merveilleux paysages de Vancouver, en Colombie Britannique, ont fait un décor rude mais parfait.
« Plus de cinq cent ans avant Christophe Colomb, Un drakkar viking débarque sur les côtes sauvages d’un nouveau continent. Entre ces farouches barbares, sanguinaires, monstrueux guerriers caparaçonnés, coiffés de heaume
de métal, armés de longues épées, de casse-tête, d’énormes haches, et les tribus indiennes du Nord, les Wampanoag, simplement armés d’arcs et de flèches, le rapport de force tourne vite à l’avantage des vikings, qui massacrent avec un
plaisir évident. Pourtant un des enfants viking refusant de tuer, et épouvanté par ce carnage, est violement fouetté et abandonné sur place… Il est recueilli par une tribu indienne, adopté par un couple, grandit à l’indienne sans pour autant oublier son passé.
Quinze années plus tard, devenu un redoutable guerrier, une horde de vikings débarque, anéantissent toute sa tribu. De nouveau seul rescapé de la tuerie, assoiffé de vengeance, il va mener un difficile combat pour défendre les siens, et détruire les meurtriers.
Il sera aidé par le PATHFINDER, le guide du Peuple de l’Aube, puissant Shaman et par sa fille dont il est amoureux.
Le combat va être spectaculaire, épique et sanglant… »
Le casting du film est des plus réussi, RUSSEL MEANS dans la peau de PATHFINDER est criant de vérité, Sioux d’origine, il donne de la profondeur à son personnage.
Le peuple indien est représenté de fort belle manière, dans toute sa noblesse, ses coutumes, sa fierté, ses croyances et sa sagesse.
Pour ce qui est des vikings, ils sont représentés comme des géants sanguinaires, conquérants, brutaux, aimant faire couler le sang, et se battre.
On est ravi de retrouver dans le rôle du chef des vikings l’excellent acteur CLANCY BROWNE, le fantastique guerrier Kurgan d’Highlander,
même s’il est difficilement reconnaissable, sous son armure et son casque à cornes. Pour ma part c’est la première fois que je vois des vikings représentés de si belle et spectaculaire façon,
on les croirait tout droit sorti des dessins de « Sword & Sorcery » de Frank Frazetta.
D’ailleurs une image du film ressemble à s’y méprendre au dessin du « Death Dealer ».
Chaque amateur du style y trouvera son compte. La beauté des images, des paysages, des guerriers est mis en valeur par chaque plan de caméra.
Bien sur certaines séquences évoquent d’autres films, peut-être des clins d’œil, la descente sur la neige sur un bouclier rappelle Willow, quand au massacre des indiens, il ramène au
massacre du village du jeune Conan Le Barbare. Dans le rôle principal on trouve KARL URBAN, qui s’en sort avec les honneurs, mais peut-être aurait on gagner à prendre un acteur
un peu plus « massif », style catcheur américain comme Jason Momoa par exemple, qui aurait
apporter plus de « volume » au personnage, puisque après tout, c’est quand même un viking.
D’autant plus que le casting des vikings donne dans le XXL.
Mais ne boudons pas notre plaisir, nous sommes très loin du chef d’œuvre, plus tôt en face d’un film sympa, pas trop mal fait, avec des personnages haut en couleur, et l’on passe une heure
quarante sept, sans voir le temps passer. Et puis les vikings sont tellement impressionnants…..
Niveau son, on est dans la bonne moyenne, 5.1 DTS Français, 5.1 DTS HD en Anglais, pas de déferlement spectaculaires à l’arrière, mais quelques beaux effets d’ambiance tout de même,
côté image, le Blu-ray est granuleux sur certains plans de brouillard ou de fond clair, je ne suis pas complètement convaincu de sa supériorité par rapport au DVD. Côté Bonus,
le Blu-ray propose le commentaire du réalisateur et de l’équipe technique, 7 scènes coupées, 6 documentaires, teaser et bande annonce.
Par contre ne vous fiez pas au couleurs des photos, la photographie du film est dans une sorte se sépia gris bleu, qui ajoute une note fantastique et fantasmagorique au film