On va changer un peu de registre, et remonter dans le temps jusqu’en 1967.
Avec le second 45 tours que je me suis fait acheté par mes parents, dans un prisunic à Trouville pendant les vacances d’été. Ca ne remonte donc pas à hier. J’étais comme un fou avec ce
morceau je l’adorais, le gimmick de la voix dans un mégaphone, les arrangements de violons, dans le style de Gainsbourg, tout me plaisait, je ne m’en lassais pas, comme d’ailleurs le monde
entier, même les pays derrière le rideau de fer. Ce fut un des premier tubes planétaire. L’auteur, compositeur, musicien DAVID McWILLIAMS est né à Belfast, en Irlande du Nord, le 4 juillet 1945.
Sa célébrité, sa gloire et sa fortune, il la doit à un seul titre, qui en plus était la face B du 45 tours « HARLEM LADY« , « THE DAYS OF PEARLY SPENCER ».
Un morceau rentré dans la légende de la Musique. Un titre extrait de son second album. Pourtant sa maison de disque avait tout fait pour promouvoir le 33 et le 45 tours,
de nombreuses pages dans le New Musical Express, des affiches dans Londres, sur les flancs des autobus anglais. Mais ce fut sans résultat sur le public britannique. Le 45 tours ne se vend
pas . Personne ne connait ce DAVID McWILLIAMS dont les publicités leurs rabachent le nom. Seul sur le sol anglais, Radio Caroline, station pirate passe régulièrement le titre.
DAVID McWILLIAMS reste un parfait inconnu dans son propre pays. Il faut attendre un miracle, le 45 tours arrive par hasard sur le bureau d’un animateur radio français de cette
époque notre Gérard Klein national, pour ne pas le nommer. Il n’est cependant pas enthousiaste par « HARLEM LADY« , aussi retourne t-il le 45 tours pour écouter la face B, et là,
coup de foudre immédiat. Gérard Klein va diffuser « THE DAYS OF PEARLY SPENCER » à longueur de journées, des dizaines de fois par jours, quand ce n’est pas plus, dans son émission
sur France-Inter, un véritable matraquage… Le succès va être PHENOMENAL, immédiat et intemporel !!! « THE DAYS OF PEARLY SPENCER », est une Pop-Song parfaitement écrite, qui
reste dans la tête, et qui appartient maintenant à la mémoire collective. Bientôt le monde entier est touché par la vague, chaque pays proposera sa propre version, en France ce sera
Franck Alamo. Et tout naturellement les droits tombent dans la poches de DAVID McWILLIAMS… Une chanson et la gloire, un « One Shot ».
DAVID McWILLIAMS meurt d’une crise cardiaque en 2002 à l’âge de 56 ans, très peu connu, mais immensément riche…
EXTRAIT MUSICAL : « THE DAYS OF PEARLY SPENCER »