Je crois que je ne me suis jamais autant éclaté que ce soir là au Chesterfield Café à Paris, lors de la venue d’ OMAR & THE HOWLERS.
C’était durant l’émission de Radio en direct live de mon pote Guy l’Américain. Le 3 mai 1995. Le Chesterfield Café, comme son nom l’indique est un restaurant type Ricain, avec des tables qui arrivent jusqu’à un mètre
de la scène, et c’est justement sur une de ses tables que j’étais installé avec ma femme. L’ambiance était extraordinaire,
et quand OMAR a joué un de ses titres que j’adore, j’ai eu l’impression tout en n’ayant bu qu’une bière d’être sous extasy, je n’étais plus là, j’étais ailleurs, très loin dans un autre monde, ma tête virevoltait de droite à gauche comme prise de frénésie…
Je ressentais les vibrations à l’intérieur de ma tête et de mon ventre. J’en ai vu beaucoup de concerts, était-ce la proximité, j’étais à peine à un mètre de OMAR, peut-être, en tout cas jamais je n’avais ressenti une telle sensation. J’étais dans la musique, le morceau s’intitule « RATTLESNAKE SHAKE
le genre de morceau, avec une fausse fin que l’on peut faire durer dix minutes, et même plus, si le public est réceptif, et ce soir là, nous l’étions tous…
Je m’en souvient comme si c’était hier, et pourtant c’est déjà vieux 19 ans. J’ai toujours aimé OMAR DYKES sa voix grave, rocailleuse, passée au papier de verre, et sa musique, un genre de compromis entre Bob Seger, Creedence Clearwater Revival.
Du pur Blues Rock comme j’aime. J’ai eu la chance de le voir trois fois en concert, la toute première fois c’était en première partie des Fabulous Thunderbird, à La Cigale le 19 décembre 1987, où j’ai nettement préféré OMAR & THE HOWLERS,
la seconde fois en tête d’affiche au Bataclan, le 28 février 1989, très grand concert, et la troisième au Chesterfield. Ces albums sont de grands moments de bonheur et de plaisir. Le premier album parut en France fut « HARD TIME IN THE LAND OF PLANTY » en 1987,
le second l’année suivante, 1988 « WALL OF PRIDE »
contenant le fameux « Rattlesnake Shake ». Mais OMAR DYKES avait déjà roulé sa bosse bien avant d’être connu en France et dans l’Europe entière. C’est avec « HARD TIME » qu’il connu un véritable succès mondial.
OMAR KENT DYKES est né en 1950 à McComb, au Mississippi. Il touche sa première guitare à l’âge de douze ans, et forme son premier groupe à treize. Il vit à Austin, Texas, et en 1973 il fonde OMAR & THE HOWLERS, le groupe joue du Blues electrique, du Texas Blues, du Rock, du Blues Rock et du Rock’n’roll.
OMAR est un bon guitariste, même s’il ne possède pas la virtuosité de nombre de ses confrères, mais sa façon de jouer, de frapper sa guitare durant les chorus, fait de lui un Bluesman différents des autres, plus « roots ».
Le feeling, la Rock’n’Blues attitude est plus importante chez lui.
Après un an à jouer à Austin, OMAR et le groupe retourne au Mississippi, les HOWLERS connaissent leur premier changement de personnels. Parallèlement OMAR sort des albums solo sous son propre nom.
OMAR & THE HOWLERS passe sa vie sur la route, traversant les pays d’Europe et les Etats-Unis avec le même succès international.
Par contre les membres des HOWLERS varient énormément, seize musiciens passèrent par le groupe. OMAR & THE HOWLERS ont plus de 25 album à leur actif, et ça n’est pas près de s’arrêter.
L’album « LIVE AT PARADISO »
est bien représentatif de cette ambiance chaleureuse et confraternelle qui règne durant les concerts du groupe. OMAR c’est un peu le grand frère que l’on aimerait tous avoir.
VOICI LES EXTRAITS MUSICAUX DE « LIVE AT PARADISO »
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1. SHAKE FOR ME
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2. DON’T YOU KNOW
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3. MISSISSIPPI HOO DOO MAN
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4. LEE ANNE
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5. LEAVE HERE RUNNING
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6. BORDER GIRL
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7. BORN ON THE BAYOU
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8. MAGIC MAN
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9. SLEEPING IN THE GROUND
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10. BIG ROUND WORLD
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11. DON’T ROCK ME THE WRONG WAY
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12. HARD TIME IN THE LAND OF PLENTY
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13. BIG CHIEF PONTIAC
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14. ROCK ‘ N ‘ ROLL BALL
Bonjour,
Moi aussi j’étais à la Cigale ce samedi soir 19 décembre 1987, où je suis de ton avis, le concert d’Omar And The Howlers était bien meilleur que la prestation des Fabulous Thunderbird malgré un Jimmy Vaughan acrobate jouant avec sa guitare dans le dos et autres figures digne du Grand Jimi Hendrix.
Depuis ce soir là je suis devenu un fan de Omar et encore aujourd’hui jouant un peu de guitare j’essaie de repiquer ses riffs, j’ai appris le Bo Diddley Beat grâce à ce live.
J’ai aussi revu Omar le 28 février 1989 au Bataclan.
Que de bons souvenirs, c’est un artiste qui n’a peut-être pas une technique qui impressionnera les metalleux et autres fans de débouler de manche mais il possède bien plus c’est une présence scénique hors pair, un toucher de guitare inimitable et une voix caverneuse, rauque à souhait, magnifique pour accompagner sa guitare blues-rock funky.
Malheureusement aujourd’hui notre cher Omar semble ne plus pouvoir assurer de concert suite à une maladie qui l’empêche de jouer de la guitare.
D’ailleurs si quelqu’un peut donner de ses nouvelles car sur le web difficile de trouver des infos.
il est malade, officielement maladie de peau.
4 albums live sont sortis digitallement ces jours çi et un nouvel album est en enregistrement. il semble refaire surface. Des albums rare comme Zoltan Walk sont assez faciles à trouver sur le net…