PALADINS : « MILLION MILE CLUB ». 1996

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PALADINS émerge au début des années 80, comme l’un des plus brillants groupe de « roots » rock de Californie du sud, mouvement d’où viennent également Los Lobos, et Blasters. Ce roots rock mélange le rockabilly, le rock, le blues, le blues-rock, le swing et le R & B. Les trois membres du groupe créent un son qui leur est propre, et balancent sur scène une force et une énergie au moins égale à un troupeau de bisons en train de courir… Ils foncent pied au plancher, comme cet album live MILLION MILE CLUB le confirme.

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1. « Follow Your Heart« 

 

Le live, c’est leur vie, leur essence vitale, ils puisent dans la communion avec le public une force monstrueuse, qui les dynamise, et les transforme en bêtes de scènes. La vie ou la mort, pas de demi mesure…Il aura fallu aux PALADINS quatre albums studio

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2. « Everytime I See Her » (extrait)

et de très nombreuses années de tournées incessantes pour arriver à ce brûlot infernal, MILLION MILES CLUB. Enregistré sur une période de deux mois, avec des classiques de leur répertoire, pour faire hurler le public, et quelques titres nouveaux, au Belly Up Tavern, et à Fort Spokane Brewery, PALADINS explosent tout sur leur passage, comme de vrais sauvages assoifés de fureur et de décibels…

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3. « Let’s Buzz » (extrait)

On peut reconnaître sur quelques titres que DAVE GONZALES, a subit de bonnes influences, Stevie Ray Vaughan, entre autre, ce n’est pas moi qui m’en plaindrait, et qu’il tâte gentiment de la pédale wah-wah. Bien sur ce n’est pas du pur blues de Chicago ou d’Austin, mais ça décoiffe méchamment, la performance de GONZALES est impressionnante,

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4. « 15 Days » (Under The Hood)

 et les deux autres musiciens, THOMAS YEARSLEY et JEFF DONOVAN assurent un boulot d’enfer. Le titre de l’album à quelque chose de véridique, le groupe réalise en moyenne de deux cent, à deux cent cinquante concerts, et couvre environ 75 000 miles sur les routes par an,

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5. « Keep Lovin’ Me » (extrait)

 

PALADINS a largement dépassé le million de miles. C’est à l’université que DAVE GONZALES forme le groupe avec un copain de fac THOMAS YEARSLEY, bassiste, celà fait bientô ttrente ans…

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Des concerts par milliers et quelques bons albums de rockabilly plus tard, les PALADINS deviennent l’attraction du Dingo Bar de Launchpad. La sortie du premier album en 1984, produit par Kim Wilson des Fabulous Thunderbirds, les entraîne dans un programme de tournées qui dure un an, à travers les Etats-Unis et le Canada.

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6. « Kiddeo » (extrait)

Le groupe rallie de très nombreux fans à leur musique, la tournée comprend également Los Lobos, les Fabulous Thunderbirds, et Stevie Ray Vaughan. Leur réputation de rockin’ band live va en s’intensifiant.

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7. « Years From Yesterday« 

 

En 1988, le groupe signe sur Alligator, et sort YEARS SINCE YESTERDAY. On les voit en Europe, ils jouent live à la BBC. Les albums suivants remporteront tous un bon succès,

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et en 1996 c’est l’album live MILLION MILES CLUB qui casse la barraque, et démontre aux sceptiques ainsi qu’à ceux qui n’ont jamais vu le groupe sur scène, sa faculté de chauffer une salle. A l’époque de l’album, le groupe se compose de DAVE GONZALES guitare et vocaux, THOMAS YEARSLEY basse (contrebasse) et accompagnement vocal, et JEFF DONOVAN à la batterie.

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8. « Big Mary’s« 

Les titres se suivent sans temps mort, dans un style plus rock-blues que rockabilly, genre rouleau compresseur-swing-rock-blues. Cet album plaira aussi bien au fan de Stevie Ray, et de blues-rock-texan, qu’au fan de rock sudiste, et de rock en général.

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9. « What Side O’ The Door » (extrait)

C’est l’occasion d’entendre un groupe qui ne vit réellement, et qui n’existe que grâce à la scène, et à la confrontation d’un public, qui lui envoie son énergie. Mais faites attention, cet album brûle, prenez-le avec des pincettes ou des gants de cuisine, il provoque de graves lésions !!!!

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10. « One Step » (extrait)

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